Dès que les communes
qui ont fait le choix de passer en 2013 rendent public leur projet, elles
rencontrent l’hostilité des personnels qui se mobilisent pour défendre leurs
conditions de travail, leurs garanties statutaires et exiger l’abrogation du
décret.
A Paris le 22
mai plus de 1000 enseignants réunis
en RIS avec le SNUDI-FO, le SNUipp, le SE-UNSA , la CGT et SUD… ont voté la grève
le 6 juin, jour du CDEN, pour l’abrogation du décret du 24 janvier et du projet
Delanoë.
Ils ont rédigé une
motion à faire adopter dans toutes les écoles contre la réquisition des salles
de classe par le projet municipal en contradiction avec le code de l’Education.
L’AG a eu lieu en
présence du syndicat FO de la ville de Paris.
A Aubervilliers (Seine St Denis), le SNUDI-FO, le SNUipp, la CGT et SUD appellent à un
rassemblement à la mairie le 24 mai pour l’abandon du projet de la mairie qui a
fait le choix de passer en 2013.
Les enseignants
dénoncent la désorganisation de la sieste en maternelle, l’impossible gestion
des remplacements, des temps partiels, la réquisition des salles de classe qui
interdirait aux PE de pouvoir disposer de leur classe selon leurs besoins,
l’absence de dispositif pour prendre en charge les élèves handicapés pendant
les activité péri scolaires.
A Dijon, où le maire a décidé de passer dès 2013,
trois écoles réunies avec le SNUDI-FO ont décidé d’appeler à un rassemblement
devant le rectorat pour demander au DASEN de ne pas valider le projet de la
ville contre l’avis des enseignants
Ils invitent toutes
les écoles à multiplier les prises de position et s’adressent à tous les
syndicats.
Et chaque jour de
nouvelles initiatives surgissent…
Comité de suivi, comité de pilotage contre l’exigence
d’abrogation du décret
Le
SNUDI-FO s’adresse au SNUipp-FSU
A l’image du comité de suivi mis en place par
le ministre dont l’objectif est « d'accompagner
et d'assurer le suivi de l'application de la réforme », les DASEN
convoquent les comités de suivi pour tenter de passer outre la volonté des enseignants
massivement exprimée le 12 février 2012 et d’associer les organisations
syndicales à la mise en œuvre d’une « bonne réforme ».
Le SNUDI-FO s’est
adressé au SNUipp-FSU (courrier du 10 mai) pour « se féliciter de l’absence de toute organisation syndicale dans ce
comité pour la réforme qui tourne le dos aux revendications exprimées le 12
février. » et s’étonner de « la présence de Sébastien Sihr(*) en tant que
personnalité « représentant des enseignants » au sein de ce
comité (…) » qui va permettre
au ministre d’« utiliser sa présence
au sein du comité de suivi des rythmes scolaires comme une caution à son
décret. »
A Aubervilliers, le
SNUDI-FO et le SNUipp ne participeront pas au « comité scientifique »
mis en place par le maire. Dans le Val de Marne, le SNUDI-FO et le SNUipp ne
participeront pas au comité de suivi départemental.
FO écrit au ministre pour lui demander de ne pas réunir
le comité de suivi et propose aux autres organisations syndicales de demander
une audience commune en urgence pour que les revendications des enseignants
soient entendues et qu’il renonce au décret du 24 janvier.
Dans les départements, le SNUDI-FO :
- oppose les réunions du CTSD et du CHS-CT. pour défendre
les revendications aux comités de suivi d’application du décret mis en place
par les DASEN
- appelle les enseignants à réaffirmer les revendications,
sous toutes les formes (motions de réunion, d’assemblée générale, délégations
et rassemblements aux IA lors des CT et CDEN qui acteront les PEDT…)
Montreuil le 23 mai 2013
(*) Sébastien
Sihr : secrétaire général du SNUipp
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