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vendredi 26 septembre 2014

Après la grève à Marseille le 24 septembre, la ministre feint de ne pas voir… Le SNUDI-FO prendra ses responsabilités !

Depuis des mois, le SNUDI-FO dénonce le caractère destructeur des décrets Peillon/Hamon pour le statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants et tous leurs méfaits ; depuis des mois les enseignants, les agents territoriaux sont mobilisés pour exiger l’abrogation des décrets Peillon/Hamon.
Depuis la rentrée, la réalité est pire que nos craintes
La nouvelle ministre N.Vallaud-Belkacen vient de vanter «les bienfaits incommensurables pour les apprentissages» de la réforme. La réalité dans les écoles est tout autre.
Les nouveaux rythmes scolaires, c’est le désordre :
- pour les élèves qui subissent la confusion entre scolaire et périscolaire et la fatigue,
- pour les parents confrontés aux horaires différents chaque jour, aux activités inexistantes ou insignifiantes et de surcroît payantes,
- pour les personnels avec le mercredi travaillé à leurs frais, le PEDT, la réquisition des salles de classe et du matériel pédagogique pour les activités périscolaires…
Comme FO l’explique depuis deux ans, les décrets Peillon/Hamon sont une arme de guerre contre nos garanties statutaires et le processus s’accélère :
Le 23 août : publication du décret qui supprime la limite des 24 heures d’enseignement hebdomadaires pour les remplaçants et des collègues sur des postes fractionnés. Des DASEN indiquent ne pouvoir garantir la récupération des heures faites au-delà des 24 heures.
Mi septembre : en Seine-Saint-Denis, en Haute-Loire… le DASEN organise des formations communes enseignants/animateurs.
Le 16 septembre à Cergy, préfecture du Val d‘Oise, le maire entend faire signer aux écoles une convention pour organiser le nouveau «Service Public de l’Education» dont la charte serait le «cadre réglementaire commun et partenarial et «la base d’engagement réciproque», qui se substituerait en partie à l’Education nationale !
Début octobre dans le Tarn, le Territoire de Belfort… les ATSEM sont convoqués à la consultation sur les nouveaux programmes dans le cadre de l’école du socle !!

Dans ces conditions, combien de temps faudra-t-il pour que ces «rapprochements» conduisent à la fin de nos droits alors que la ministre de la fonction publique indique vouloir aller vers «un statut d’emploi transfonction publique» ? 
Ces initiatives s’inscrivent parfaitement dans les objectifs fixés par la ministre de la Fonction publique au conseil des ministres du 27 août à savoir «donner un cadre aux métiers communs entre l’Etat et les collectivités» - «mutualiser les formations» pour avancer vers «un statut d’emploi transfonction publique».
Dès le 7 octobre, la ministre de la fonction publique ouvre des discussions avec les fédérations de fonctionnaires sur «l’avenir de la Fonction publique» .
La ministre reste sourde…
A Marseille le 24 septembre, plus de 500 enseignants et personnels territoriaux se sont rassemblés devant la préfecture. Une délégation a été reçue par le préfet qui n’a apporté aucune réponse aux problèmes et questions soulevés.
Déjà le 15 septembre la ministre n’avait apporté aucune réponse à la FNEC FP FO
De Arras à Lyon, de Rennes à Bordeaux en passant par Paris, dans les zones rurales comme dans les villes les mêmes décrets produisent les mêmes effets.
. le SNUDI-FO prendra ses responsabilités

Les SEGPA victimes collatérales du plan d'austérité Hollande-Valls

Une délégation de la FNEC-FP-FO composée de Th. Henique (SNETAA-FO), Ch. Dyoux (ID-FO) et N. Trichard (secrétaire fédéral) a été reçue par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale le 16 septembre.
 

La FNEC-FP-FO a défendu le maintien des SEGPA comme structure à part entière dans les collèges ainsi que toutes les revendications qui en découlent.
La commission a questionné la FNEC-FP-FO sur l’opportunité de transformer les structures SEGPA en dispositif d’inclusion dans les collèges, conformément aux principes de la loi de Refondation ainsi que sur la perspective que les enseignants (PE spécialisé et PLP) prennent en charge la totalité de la difficulté et du décrochage scolaire au sein des collèges.
Les SEGPA ne traitant, selon la commission, que 3% de la difficulté scolaire alors qu’elles représentent en réalité 10% des effectifs de collège.
La FNEC-FP-FO a souligné que depuis 2006 les effectifs de SEGPA sont passés de 100 000 à 86 000, 311 divisions de SEGPA et 19 établissements ont été fermés entre 2010 et 2013.
La commission a évoqué la possibilité pour les actuels élèves de SEGPA d’être répartis dans les classes de la 6ème à la 3ème et bénéficier sporadiquement d’un vague soutien scolaire en fonction des besoins définis par la communauté éducative.
La FNEC a rappelé son attachement à l’existence de PE spécialisés (option F) et de PLP titulaires pour assurer le suivi de chaque élève de SEGPA dans son parcours individualisé tout au long de sa scolarité. Elle s’est opposée à toute dilution des SEGPA dans les collèges et au transfert des élèves de SEGPA dans les classes ordinaires.
Ce public fragile doit pouvoir suivre une scolarité adaptée et bénéficier d’une pédagogie différenciée en petit groupe pour préparer une formation professionnelle qualifiante.
La FNEC-FP-FO a également précisé que le maximum de 16 élèves en classe et 8 en atelier est une exigence forte des personnels de SEGPA pour assurer le suivi individuel chaque élève.

LA FNEC-FP-FO NE LAISSERA PAS FAIRE
POUR QUE LES SEGPA DEMEURENT UNE STRUCTURE SPECIALISEE CONDUISANT À UNE ORIENTATION EN CAP






Intégration des élèves handicapés : la ministre, contrainte de reconnaître les problèmes, n'apporte pas de réelles solutions

La ministre a présenté au CSE du 18 septembre deux projets de décret concernant la composition et le fonctionnement de l’équipe pluridisciplinaire et la scolarisation des élèves en situation de handicap.
 
Force est de constater que les dispositions contenues dans ces deux projets traduisent les difficultés rencontrées dans les départements quant à la mise en oeuvre de la loi de 2005.

Dès l’origine Force Ouvrière, opposée à la loi de 2005, a dénoncé une loi d’économie que les faits ont totalement confirmé ne serait-ce qu’avec la situation des AVS et les fermetures d’établissements spécialisés.
FO a également pointé la nécessité de définir des normes communes au niveau national applicables à tous les départements que la création des MDPH rattachées aux conseils généraux a fait disparaître.
Loin de répondre à nos critiques et aux revendications des enseignants sur ce sujet, les évolutions contenues dans ces projets expriment la nécessité d’apporter des débuts de réponse même partielle aux problèmes créés par la loi de 2005.
En effet, la possibilité enfin ouverte par l’art D121-1-1 d’une « dispense d’un ou plusieurs enseignement » et « de maintien en maternelle » ne peut que permettre d’ouvrir la possibilité d’une étude au cas par cas de la situation des élèves concernés et d’en finir avec l’intégration
systématique et administrative sans tenir compte des situations réelles et concrètes.
De la même manière, l’introduction de la possibilité de la présence d’un enseignant au sein de l’équipe pluridisciplinaire doit permettre au moins à ces derniers de faire entendre leurs besoins et leurs difficultés.
La FNEC-FP-FO constate que, parallèlement à ces deux décrets, l’annonce de la publication d’un PPS type et leur rédaction par les MDPH en lieu et place des établissements répond à un souci de recentralisation plus conforme aux intérêts des personnels et des élèves.
Pour la FNEC FP FO la publication annoncé de l’outil GEVASCO, sans se prononcer sur la pertinence de son contenu, répond à l’objectif d’harmoniser la prise en charge des élèves en situation de handicap sous l’autorité de l’Etat.
Pour toutes ces raisons la FNEC-FP-FO a émis un vote en abstention quand l’ensemble des organisations syndicales votait pour.
 
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 21 septembre 2014

Les faits confirment la nocivité de la réforme. Le SNUDI-FO apporte tout son soutien à la grève des personnels territoriaux et des enseignants de Marseille pour la suspension de la réforme

Depuis leur publication, le SNUDI-FO demande l’abandon des décrets Peillon-Hamon mettant en place la réforme des rythmes scolaires qui territorialise l’école et le statut de ses maîtres.
Force est de constater qu’à cette rentrée scolaire, les faits dépassent les craintes de Force Ouvrière.

Les nouveaux rythmes scolaires, c’est le désordre à tous les niveaux

Ainsi, à Villeurbanne dans le Rhône, il a été fait appel à la police pour disperser un rassemblement de parents excédés par les conditions d’accueil de leurs enfants pendant les activités péri scolaires.
Ailleurs, ce sont des associations religieuses qui assurent ces activités.
On note ici qu’une personne âgée de 80 ans apprend la belote aux élèves, là que des cours de calligraphie sont mis en place pour des enfants de 3 ans.

Dans de nombreuses écoles, on ne compte plus les élèves qui sortent de l’enceinte scolaire alors qu’ils devraient y rester, qui restent alors qu’ils devraient partir, ce qui pose directement le problème de leur sécurité physique.
De nombreux parents font le constat que les activités qui étaient jusqu’à maintenant gratuites à l’école publique, deviennent payantes lorsqu’elles basculent dans le champ du périscolaire, y compris la sieste pour les enfants de maternelle.

Certains désinscrivent leur enfant de l’école publique pour le placer dans le privé.
D’autres parents font l’amalgame entre ces activités et les enseignants et s’en prennent à ces derniers.
De manière plus générale, les activités périscolaires se résument à des garderies quelquefois occupationnelles. Le constat général c’est que les élèves sont plus fatigués qu’auparavant et donc moins disponibles pour apprendre.

Les garanties statutaires et les conditions de travail des enseignants dégradées

Concernant les enseignants, le constat est accablant. Ce sont leurs garanties statutaires et leurs conditions de travail qui sont considérablement remises en cause.
Pour tous les enseignants, cette réforme se traduit par un jour de plus de travail le mercredi matin et la convocation d’animations pédagogiques le mercredi après midi.
Après avoirs introduit des horaires différenciés d’une école à une autre, le ministère a publié cet été un décret (litigieux car contradictoire au décret « fonction publique ») introduisant l’annualisation du temps d’enseignement pour tous les PE exerçant sur plusieurs écoles dont les titulaires remplaçants.

Dans de très nombreuses écoles, les enseignants se retrouvent en situation de surveillance des élèves qui attendent d’être pris en charge pour les activités périscolaires, effectuant ainsi des heures supplémentaires non rétribuées.
Les problèmes de réquisition de salles de classe pour assurer les activités périscolaires se multiplient.

Dans ces conditions, le SNUDI-FO réaffirme que la suspension de la réforme en vue de l’abrogation des décrets Peillon- Hamon constitue une urgence pour rétablir la sérénité dans les écoles du pays.. C’est la raison pour laquelle il apporte tout son soutien aux initiatives en cours.

Comme à Argenteuil dans le Val-d'-Oise où le SNUDI-FO, le SNUipp, la CGT et la FCPE appellent à un rassemblement à la mairie le 17 septembre « contre la réforme des rythmes et son application ».

Informé en particulier de l’appel à la manifestation et à la grève lancée à Marseille le mercredi 24 septembre par Force Ouvrière pour les personnels territoriaux et les enseignants afin d'exiger la suspension immédiate de la réforme, le SNUDI-FO appuie sans réserve cette initiative.

Il invite ses syndicats départementaux à organiser des réunions, à adopter des motions de soutien à cette grève et à décider à leur tour des initiatives pour mettre en échec cette réforme.■

FO reçue par la ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche

Lundi 15 septembre, une délégation de la FNEC FP-FO et de ses syndicats nationaux a été reçue par Madame Najat Valaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La délégation FO a souligné les conditions très difficiles de la rentrée scolaire et fait état de l’exaspération montante de tous les personnels concernant les salaires, les statuts, les postes et la réforme des rythmes scolaires.

La délégation a demandé à la ministre de prendre des mesures pour réduire les tensions sur les postes qui se traduisent dans tous les établissements par une montée des effectifs dans les classes et des conditions de travail très difficiles pour les élèves et les personnels.

La délégation a confirmé, exemples à l’appui, le désordre et la confusion causés par la généralisation de la réforme des rythmes scolaires : problème de locaux, de sécurité, activités payantes, emplois du temps impossibles. Il est urgent que cette réforme soit abandonnée.

Sur ces deux dossiers, la ministre a indiqué qu’elle était contrainte par le cadre de la politique du gouvernement et qu’elle entendait poursuivre la mise en oeuvre de la loi de refondation de l’école de Monsieur Peillon.

La délégation a demandé à la ministre de revenir sur les décrets statutaires publiés cet été et adaptant le statut des personnels enseignants à la loi de refondation ; l’annualisation du temps de travail n’est pas acceptée par les personnels et la poursuite de l’application des nouveaux décrets statutaires va produire de multiples conflits.

En inscrivant son action dans la politique de rigueur du gouvernement concentrée aujourd’hui dans le pacte de responsabilité, la loi de refondation de Monsieur Peillon qui territorialise l’Ecole et disloque les statuts, la ministre prend la responsabilité d’une situation gravement dégradée pour l’école publique et ses personnels.

La délégation FO lui a confirmé son opposition à la mise en oeuvre de l’école du socle et à la généralisation de l’apprentissage dans l’Education nationale.

La délégation a abordé les conditions de travail des personnels de direction ainsi que des personnels non enseignants. Elle a réaffirmé ses revendications de revalorisation des régimes indemnitaires et demandé l’ouverture du pass éducation aux personnels non enseignants. Sur ces points, les discussions se poursuivront avec le cabinet de la ministre.

Nous n’avons pas obtenu de réponse satisfaisante sur les conditions de la consultation des personnels sur l’école du socle.

La délégation a interpellé la ministre sur les conséquences de la réforme territoriale tant sur les services de l’Etat (DSDEN et rectorats) et lycées professionnels qu’en termes statutaires pour les personnels (notamment professeurs d’école). La ministre a indiqué « que le maintien d’un niveau départemental fort était une commande du gouvernement » et que « la singularité de l’Education nationale devrait être prise en compte ».

Des demandes précises ont été formulées pour qu’un arrêté soit pris modifiant les congés scolaires et la date de rentrée scolaire 2015, pour que l’arrêté ministériel restreignant le droit syndical des fonctionnaires de l’Education nationale soit rapporté.

Des demandes ont été formulées pour que les stagiaires soient rassurés concernant les conditions de validation de leur formation. Sur ce sujet, une réponse a été apportée (communiqué particulier).
Sur les autres sujets, la ministre et ses collaborateurs (directeur et directeur adjoint) ont écouté et se sont engagés à fournir des réponses.

La ministre s’est engagée à recevoir les syndicats nationaux qui en feront la demande sur les questions catégorielles.
La délégation FO a demandé à la ministre d’agir pour qu’enfin la situation de Jacques Risso soit positivement réglée après la décision du TA qui impose à l’administration de le rétablir sur un poste de directeur.

La FNEC FP FO poursuivra son activité syndicale indépendante pour faire valoir les revendications des personnels. Qu’il s‘agisse des salaires bloqués, des postes manquants, des statuts émiettés, l’exaspération des personnels est à son comble face à des conditions de vie et de travail qui se dégradent.
C’est l’austérité qu’il faut arrêter.
C’est la refondation-territorialisation de l’école qu’il faut interrompre.

L’austérité et la mise en oeuvre de la refondation de l’école s’appliquent contre les personnels !
Ni l’école publique, ni les services publics ne peuvent fonctionner sans les personnels, fonctionnaires de l’Etat.
FO exprime les revendications des personnels.

La FNEC FP-FO appelle ses syndicats à tous les niveaux à multiplier délégations et initiatives, y compris la grève, en direction des Inspections académiques et des rectorats pour faire valoir toutes les revendications.

A quelques semaines des élections professionnelles dans la Fonction publique, la FNEC FP-FO appelle les personnels à renforcer les syndicats Force Ouvrière pour donner encore plus de poids aux revendications défendues par FO en toute indépendance, quel que soit le gouvernement.

La FNEC FP-FO appelle ses syndicats et les personnels à se tenir disponibles à la nécessaire initiative nationale interprofessionnelle pour mettre en échec la politique subie par le salariés.

vendredi 5 septembre 2014

Une délégation de la FNEC FP FO sera reçue par la ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur le lundi 15 septembre 2014

Les revendications de Force Ouvrière

Lundi 15 septembre la fédération et ses syndicats nationaux exprimeront les revendications de cette rentrée à la nouvelle ministre dont les premières déclarations inscrivent son action dans la continuité des ministres Peillon et Hamon, c’est-à-dire dans la continuité de la mise en œuvre de la loi de refondation et du décret sur les rythmes scolaires.

La ministre inscrit aussi son action dans la mise en œuvre des conclusions de la conférence sociale que Force Ouvrière a quittée, concernant la régionalisation de la formation professionnelle et le développement de l’apprentissage.

La situation de cette rentrée est marquée par un manque de moyens à tous les niveaux de l’institution scolaire, écoles, lycées, collèges, lycées professionnels, services administratifs; la communication sur les 54 000 postes créés au cours du quinquennat est une chose. La réalité de ces postes sur le terrain en est un autre et il s’avère qu’elles sont incompatibles.

Partout des postes manquent, partout des effectifs de classe sont en hausse, partout les conditions de travail sont dégradées, partout les garanties statutaires et les obligations de service sont malmenées.

La délégation Force Ouvrière exprimera cette situation à la ministre et entendra ses La seconde année de mise en œuvre des décrets Hamon Peillon sur les rythmes scolaires commence, et c’était  prévisible, par le désordre et la confusion dans la majorité des communes ; désordre et confusion pour les élèves, pour les familles pour les personnels enseignants et territoriaux. L’Etat se dégage de ses responsabilités et cherche à opposer les personnels aux élus, les personnels aux parents, les parents aux élus mais ce sont les décrets et la mise en place de cette réforme rejetée partout qui portent la responsabilité de la situation.

La délégation Force Ouvrière demandera à la ministre à nouveau d’arrêter la mise en oeuvre de cette réforme destructrice de l’école républicaine.

Quelques jours avant son départ le ministre Hamon a publié les décrets statutaires modifiant les obligations réglementaires de service des professeurs du second degré et des professeurs des écoles, ouvrant ainsi la voie à la déréglementation, à l’annualisation du temps de travail, à la baisse des rémunérations, à la définition locale des missions, des obligations de service et des régimes indemnitaires. Les personnels de l’Education nationale veulent garder leur statut, ils veulent rester fonctionnaires d’Etat. En dernière analyse, ce sont les garanties statutaires et les conditions de travail des personnels qui font les frais de la territorialisation de l’école.

La délégation abordera aussi la mise en place de « l’école du socle de connaissances et de compétences » : pour FO l’école du socle ne doit pas se substituer à l’école de la République. D’autres sujets brûlants seront abordés : les congés scolaires, le droit syndical, la situation des stagiaires et des contractuels.

Force Ouvrière publiera le compte rendu de cette audience. La fédération invite ses syndicats à en informer tous les personnels et à faire remonter les revendications urgentes et les initiatives prises pour les faire valoir.

FO protège ses adhérents

Vous êtes adhérent FO : vous êtes protégé par une assurance professionnelle complémentaire par le contrat collectif "protection vie professionnelle" que la FNEC-FP FO a signé avec la MACIF.
Ce contrat couvre individuellement chacun des adhérents de la FNEC FP FO à jour de ses cotisations.

Le contrat FNEC FP-FO/Macif garantit pour chaque adhérent un accompagnement juridique en demande ou en défense face aux litiges qu'il peut rencontrer au cours de sa vie professionnelle et susceptible de l'opposer à son employeur ou à un tiers (parent d'élève par exemple).

Cette défense se fera de manière conjointe avec le syndicat qui continuera à suivre votre dossier.

- En demande veut dire : vous demandez réparation à l'employeur ou à un tiers soit à l'amiable soit devant les tribunaux
- En défense veut dire : vous vous défendez face à une demande de l'employeur ou une plainte d'un tiers.

N'attendez plus pour adhérer ou réadhérer au SNUDI FO !

mercredi 3 septembre 2014

Postes et rythmes scolaires : Dès la prérentrée tous les problèmes s’aggravent, le SNUDI avec la FNEC FP FO demandent à être reçus en urgence par la ministre.

Alors que le gouvernement Valls 2 annonce l’application accélérée du pacte de responsabilité, la rentrée 2014 est marquée par le manque de postes (1100 postes pour 38 000 élèves supplémentaires) et la généralisation des décrets Peillon/Hamon dans toutes les écoles.

Dès la prérentrée, tous les problèmes ressurgissent

Suppression du maxima de 24 heures d’enseignement hebdomadaire pour les titulaires remplaçants et pour les enseignants exerçant sur les postes fractionnés (Décret n°2014-942 du 22 août) sans garanties pour une récupération effective, confusion entre le scolaire et le périscolaire, utilisation et réquisition des salles de classes et du matériel scolaire sans oublier les problèmes de sécurité et de laïcité liés au recours massifs aux associations diverses.

Pression pour que les adjoints et directeurs, gèrent les inscriptions dans les activités périscolaires, tentatives d’imposer 10 minutes supplémentaires par jour pour l’accueil des élèves en maternelle.

Dans le Rhône 131 organisations de la semaine différentes en fonction des communes, avec des pauses méridiennes allant jusqu'à 3h30! A Argenteuil du fait du transfert d’une partie de leur temps de travail pour les activités péri scolaires, les ATSEM embauchent après l’ouverture des écoles interdisant leur participation à l’accueil des élèves...


Le SNUDI-FO apporte tout son soutien aux enseignants en grève à Mayotte

A Mayotte à l’initiative du SNUDI-FO avec le SNUipp et la CGT, la grève et les occupations d’école  s’étendent depuis la rentrée, qui a eu lieu le 25 août, pour défendre leurs conditions de travail et pour demander l’abandon des décrets Peillon-Hamon.

La vice-rectrice confrontée au rejet propose par écrit de reporter la mise en place du décret Peillon à janvier 2015. Les personnels et leurs organisations exigent l’abrogation du décret Peillon.


Les enseignants n’acceptent pas les injonctions de la ministre,  ils veulent l’abrogation des décrets Peillon /Hamon


Feignant d’ignorer que la mobilisation se poursuivait encore le 18 juin avec les 1000 manifestants devant le CDEN du Val de Marne, 1500 devant le ministère et les trois jours de grève à Angers du 19 au 23 juin, le ministre Hamon annonçait, la veille de son départ que 87% des communes appliqueront le décret Peillon et

A peine nommée, la nouvelle ministre Najat Vallaud-Belkacem affirme « il n’y aura pas exception » et menace « Si ce n’est les maires qui l’appliquent alors ce seront les préfets»

La ministre peut bien menacer, les PE demeurent massivement opposés à ces deux décrets de territorialisation de l’école, destructeurs du statut de fonctionnaire d’Etat. Elle ne peut oublier les votes négatifs FO , FSU , CGT et SUD au CTM et au CSE contre le décret Hamon et la déclaration de l’interfédérale enseignants et territoriaux FO ; CGT ; SUD et FAEN du 26 mai « le nouveau ministre doit retirer le décret de 2013. C’est le seul assouplissement possible ».

• Le SNUD-FO invite les personnels à recenser les problèmes, à contacter le délégué du SNUDI-FO pour intervenir systématiquement contre les conséquences de la mise en œuvre des décrets Peillon/Hamon et demander leur abrogation.

• à transmettre toutes les informations concernant les problèmes statutaires, d’organisation, de confusion scolaire péri scolaire.... et les initiatives.

• Le SNUDI avec la FNEC-FP-FO demandent à être reçus en urgence par la ministre

 
 Montreuil le 1er septembre 2014