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vendredi 28 février 2014

18 mars 2014 : grève interprofessionnelle et manifestations, à l’appel de FO, CGT, FSU, Solidaires. Pour mettre en échec le pacte de responsabilité !

La FNEC FP-FO confirme son appel à la grève interprofessionnelle et aux manifestations du mardi 18 mars 2014. Elle a déposé un préavis de grève.

La fédération informe ses sections et syndicats de tous les secteurs d’activité (Education nationale, Enseignement supérieur, Jeunesse et Sports, AFPA, Culture, enseignement privé) qu’au niveau des confédérations et des fédération de fonctionnaires, des appels communs ont été publiés pour le 18 mars (FO-CGT-FSU-Solidaires). A l’AFPA, FO-CGT-SUD appellent ensemble. Les fédérations FO, CGT, Solidaires, enseignants et territoriaux, ont confirmé leur revendication d’arrêt de la réforme des rythmes scolaires et appellent à la grève le 18 mars. Une intersyndicale des fédérations de l’Education nationale se tient au siège de la CGT le mercredi 5 mars.

La fédération informe que dans de très nombreux départements, des appels communs au niveau des Unions Départementales préparent la mobilisation contre le pacte de responsabilité et la politique de rigueur.

La FNEC FP-FO appelle toutes ses instances et toutes ses structures à tout mettre en œuvre à tous les niveaux, pour organiser la mobilisation massive des salariés dans cette grève interprofessionnelle.en multipliant les réunions d’information syndicale, les assemblées générales de salariés et en réalisant des appels communs liant les revendications particulières au cadre d’ensemble de cette grève.

La fédération invite ses sections et syndicats à déposer les revendications auprès des IA, rectorats, et partout où c’est possible dans l’action commune avec les organisations qui participent à la grève.

- Pour la fin de la politique d’austérité et pour une politique volontariste de création d’emplois,

- Pour l’augmentation immédiate et générale des salaires,

- Pour l’arrêt de la privatisation et de la destruction des services publics,

- Pour la défense des statuts et des conventions collectives,

- Pour la défense de la sécurité sociale et du salaire différé.

Dans l’Education Nationale, ces revendications signifient l’arrêt immédiat :

- des orientations de transfert de compétences de l’Etat aux collectivités territoriales à travers les Projets Educatifs de Territoires et le décret des rythmes scolaires, ou encore le transfert de l’orientation et de la carte des formations professionnelles aux régions

- des tentatives d’allongement et d’annualisation du temps de travail des personnels et la remise en cause des obligations statutaires de service et la remise en cause des textes réglementaires, notamment le décret de 1950 dans le 2d degré

- des orientations de suppression ou de non création des emplois et postes, notamment à travers la mutualisation des moyens découlant du rapprochement école- collège et la mise en place des conseils communs école-collège

Rythmes scolaires : rien n’est réglé !

Depuis un an les nombreuses grèves des enseignants avec les agents territoriaux, notamment en février, novembre et décembre 2013, ont exprimé le refus des personnels de voir le décret du 24 janvier 2013 être mis en oeuvre.
Aujourd’hui, quoiqu’en dise Vincent Peillon, rien n’est réglé pour les communes qui ont mis en oeuvre la réforme en septembre 2013, celles qui devraient l’appliquer en 2014 ainsi que pour les personnels enseignant-e-s et non enseignant-e-s qui la subissent.

La mise en oeuvre de la réforme confirme la confusion entre le scolaire et le périscolaire, l’utilisation inappropriée des locaux scolaires par des personnels parfois non habilités et souvent en nombre  insuffisant, l’inégalité territoriale, les risques évidents de transferts des missions de l’Etat vers les collectivités territoriales...
Elle confirme aussi les problèmes d’organisation des remplacements et des compléments de temps partiel. C’est une dégradation des conditions de travail des personnels et un risque d’annualisation pour de nombreux collègues. C’est inacceptable !

Nos syndicats ont exigé à plusieurs reprises, à tous les niveaux « la suspension de cette réforme et l’ouverture immédiate de discussion pour une autre réforme » sans résultats. Dans de nombreux départements les personnels à l’initiative de nos organisations continuent de se mobiliser pour demander la suspension, l’abrogation ou le retrait du décret du 24 janvier.

Si 1 800 communes ont signifié leur refus de mettre en place la réforme en 2014, plusieurs milliers de
communes n’ont pas rendu de projet aux vues des difficultés rencontrées.

Dans le même temps nos organisations ont adopté des voeux communs en ce sens dans de  nombreuses instances statutaires.
Tout le monde constate que le mécontentement des enseignants et des personnels territoriaux est grand et qu’aucune réponse du ministre ne leur est apportée.
Les enseignants et les personnels territoriaux le disent : cette réforme dégrade les conditions de travail de tous les personnels et les conditions d’apprentissage et d’accueil de tous les élèves.
Les personnels territoriaux et d’animation refusent déqualification et précarisation dans un cadre contraint de réduction des dépenses publiques Le ministre doit maintenant entendre les personnels.

Nos organisations expriment, à nouveau, leur total soutien aux initiatives prises dans les départements
pour exiger l’abrogation du décret Peillon.
Les syndicats FNEC FP-FO; SPS-FO; CGT-Educ’action; CGT services publics; SUD-éducation, SUD-CT décident de s’adresser au ministre pour exprimer leur volonté que la réforme des rythmes scolaires soit remise à plat par le retrait du décret du 24 janvier. Le ministre doit répondre aux personnels.

Ils inscrivent leurs revendications sur la question des rythmes dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle du 18 mars en opposition aux politiques d’austérité, pour la défense de la Sécurité sociale, des services publics, des conditions de travail et des salaires.

Les organisations décident de maintenir le cadre d’action commune pour envisager les suites à donner à leurs revendications.

vendredi 14 février 2014

Rumeur, contre-rumeur, revendications et vérité des prix !

Si l’on en croit les dernières informations, la proposition du ministre Peillon de geler pour deux ans les promotions et avancements d’échelon des fonctionnaires ne serait qu’une rumeur déjà démentie par le ministre et le Premier ministre.Comme dit l’adage, il n’y a pas de fumée sans feu.

La proposition, donc démentie, du ministre s’inscrit dans le cadre des propositions que chaque ministre doit faire pour réaliser les 68 milliards d’économies d’ici à 2017 (pacte de responsabilité -réduction du coût du travail-réduction des dépenses publiques). Sa proposition générerait 2,4 milliards d’économie (1,2 milliard par an)sur le dos des fonctionnaires.

Reconnaissons au zélé ministre que sa proposition n’a aucun caractère d’originalité puisqu’elle reprend les recommandations des rapports successifs de l’OCDE et de la Cour des Comptes.

Rappelons, et ce n’est pas une rumeur, que le ministre a dû reculer sur ses propositions de réduire drastiquement les traitements et indemnités des professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles après trois jours de grève reconduite par leurs assemblées générales en décembre dernier.

Rappelons également que comme conséquence de la « revalorisation » de la catégorie qui prend effet en ce 1er février, certains fonctionnaires de cette catégorie vont néanmoins voir leur traitement diminuer à la fin du mois car les effets de la « revalorisation » sont annulés par l’augmentation des retenues pour la pension civile.

Rappelons enfin une déclaration du même Vincent Peillon le 19 octobre 2012 : « il n’est pas digne que les enseignants ne soient pas mieux rémunérés, il n’est pas juste de payer nos professeurs comme on les paye mais aujourd’hui, nous ne pouvons pas revaloriser leur salaire. Mais si nous pouvons, à un moment … dans deux ans, dans trois ans… nous le ferons »

Ces propos d’octobre 2012 étaient-ils une rumeur, une intoxication ou de la pure et simple démagogie ?

La FNEC FP FO confirme avec la FGF-FO, fédération générale des fonctionnaires, avec l’UIAFP-FO, Union Interprofessionnelle des Agents de la Fonction Publique, ses revendications en matière de salaire :

• arrêt immédiat du blocage de la valeur du point d’indice,

• augmentation immédiate de 5% de la valeur du point d’indice,

• attribution de 44 points d’indice pour tous les fonctionnaires à tous les échelons de la grille indiciaire.

A Force Ouvrière les revendications ne sont pas des rumeurs.