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jeudi 26 mars 2015

M@gistère : pour FO, la minsitre doit suivre l'avis du CHSCT M

La FNEC FP FO avait demandé que le CHSCT Ministériel du 12 mars traite du logiciel d’autoformation M@gistère.

En effet, le décret 82-453 modifié prévoit dans son article 57 que le CHSCT est consulté sur les projets importants d’introduction de nouvelles technologies.

Or, la modification des obligations de services des enseignants du 1er degré découlant de la circulaire
d’application du décret 2008-775 (circulaire n° 2013-019 du 4-2-2013) prévoit qu’une partie de la formation obligatoire des enseignants ait lieu à distance.

Le Ministère de l’Education Nationale a choisi de mettre en oeuvre ce logiciel de formation à distance. Il l’a fait sans aucune consultation d’aucun CHSCT à quelque niveau que ce soit et ce en contradiction avec le décret.

Aujourd’hui les conséquences sont là sur les personnels, sur leur santé. Sur la base des actions menées dans certains départements ( Côtes d’Armor, Ain, Haute-Loire…) et de témoignages de collègues, FO a présenté au CHSCT un relevé non exhaustif des faits et méfaits de l’utilisation de M@gistère.

Les personnels considèrent que le dispositif est une source supplémentaire de complication, de stress, contraire à un véritable droit à la formation continue.

Ils contestent le décompte du temps de travail fait par le logiciel qui n’est pas le temps réel mais fixé forfaitairement.

Ils considèrent que les réunions multiples sont facteur de fatigue et de surcharge de travail, qu’elles perturbent l’organisation de leur vie privée en particulier pour les temps partiels convoquées sur les jours non travaillés.

Ils ne supportent pas le dispositif d’autoévaluation qui les livre à des critiques publiques de la part de leurs pairs sur un forum qui ne respecte pas la confidentialité. Ils demandent la fin de l’intrusion de l’administration dans leur choix de formation continue.
Cette technique de management (l’autoévaluation), déjà testée dans de grandes entreprises dont FranceTelecom aboutit à déstabiliser, fragiliser certains collègues et peut avoir des conséquences directes sur leur santé.
Ils se sentent surveillés, suspectés.
Ils estiment que les relances de participation multiples par mails, parfois le dimanche, sont malvenues mais néanmoins réelles.

De plus, la FNEC FP FO considère comme inacceptable qu’aucune des dispositions résultant de l’accord national interprofessionnel sur le télétravail du 19 juillet 2005 et retranscrites dans le code du travail n’aient été étudiées en particulier concernant la prise en charge du matériel et son entretien. La FNECFP-FO demande la suspension
de m@gistère.
Après discussion avec l’ensemble des organisations syndicales, la FNEC FP FO a donc présenté l’avis suivant qui a été adopté à l’unanimité des organisations syndicales FO, FSU et UNSA :



Le Ministère de l’Education Nationale a choisi de mettre en oeuvre un logiciel de formation à distance
«M@gistère». Il l’a fait sans aucune consultation d’aucun CHSCT à quelque niveau que se soit et ce en contradiction avec l’article 57 du décret 82-453 modifié.

Compte-tenu des nombreux problèmes posés par cette formation à distance, le CHSCT M demande que celle-ci n’ait lieu que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif, et qu’une véritable formation soit mise en place.

La FNEC FP FO s’adresse maintenant à Madame la Ministre afin qu’elle applique l’avis du CHSCT M.

Le 16 mars 2015, la FNEC FP-FO a été reçue par la ministre

Le 16 mars 2015 une délégation de la FNEC FP FO a été reçue par Nadjet Vallaud-Belkasem, ministre de l’Education nationale. Tous les sujets d’actualité ont pu être abordés.
La délégation de la FNEC FP FO a confirmé à la ministre son positionnement sur la réforme des collèges, sur les décrets concernant les indemnités, sur les rythmes scolaires, sur la défense et le rétablissement de la laïcité institutionnelle et sur la situation des stagiaires.

Réforme des collèges
 
A notre interpellation sur la grande inquiétude des personnels enseignant dans les collèges concernant le maintien ou non d’une définition hebdomadaire de leurs obligations de service avec la mise en oeuvre de la réforme des collèges, la ministre a répondu que les obligations de service resteront hebdomadaires. Les discussions sur les projets de grille ouverte s’ouvrent le 17 mars.

Stagiaires
Concernant les stagiaires la ministre et son directeur adjoint de cabinet nous ont indiqué que, comme les années passées, tout serait fait pour faciliter leur titularisation. La délégation Force Ouvrière a insisté sur le fait qu’il serait scandaleux que des stagiaires subissent les conséquences de la réforme de la mastérisation qu’ils n’ont pas demandée mais dont ils ont essuyé les plâtres. Nous avons exprimé l’inquiétude des stagiaires et de leurs formateurs dans de nombreux ESPE. Tous considèrent que le parcours de formation de cette année a été semé d’embûches.
Pour le ministère, il y a inquiétude chaque année mais finalement le résultat reste identique, consigne est donnée aux jurys d’être attentifs aux difficultés.
Nous avons aussi demandé que les grilles d’évaluation de la formation des stagiaires ne survivent pas à leur titularisation et qu’elles disparaissent après le concours. La ministre et son directeur de cabinet s’y sont engagés.

Calendrier scolaire
A propos du calendrier scolaire, la ministre a enregistré notre refus d’une prérentrée fixée au 31 août et notre refus d’une récupération des jours accordés pour le pont de l’Ascension. Elle a indiqué prendre note de notre demande ; les décisions sont à venir.

Rythmes scolaires
A propos des rythmes scolaires, nous avons demandé qu’une négociation s’ouvre sur le bilan d’une année de mise en oeuvre de la réforme. Dans l’échange qui a suivi cette demande nous avons indiqué que ce bilan ne pouvait se tirer dans le cadre du comité de suivi mis en place pour accompagner la réforme. La ministre est d’accord pour prévoir une réunion conforme à notre demande et indique qu’un rapport des IG est en préparation.

Magister
La fédération va adresser un courrier à la ministre, à sa demande, formulant la demande que le voeu adopté par les organisations syndicales unanimes au CHSCT ministériel demandant que la formation magister pour les professeurs des écoles n’ait aucun caractère obligatoire.

Droit syndical
 

La délégation Force Ouvrière a demandé à la ministre d’ouvrir une discussion sérieuse et organisée sur les questions relatives au droit syndical. D’une part nous continuons à contester la circulaire ministérielle qui restreint pour les enseignants le droit de la Fonction publique en matière d’heure d’information syndicale mensuelle. Par ailleurs, nous sommes demandeurs d’un rappel aux règles sur l’utilisation du droit syndical dévolu aux membres des CHSCT car il apparait qu’un certain nombre de DASEN le remettent en cause. De même nous voulons une discussion pour mettre un terme aux interprétations diverses et variées sur l’utilisation des ASA
autorisation spéciale d'absence) pour participer à des instances syndicales. Plusieurs dossiers précis ont d’ailleurs été déposés sur cette question. De même, nous voulons une discussion sur les entraves à l’utilisation des congés pour formation syndicale. La ministre et son directeur adjoint de cabinet ne partage pas notre point de vue sur les Heures d'informations syndicales mais elle considère que notre demande de discussion sur ces sujets - pourquoi pas un groupe de travail - doit être entendue.
La délégation FO a conclu ce point en indiquant qu’il n’était pas normal que des conflits sur ces questions soient régulièrement tranchés par des tribunaux administratifs.
Un point a été fait au cours de l’audience sur le décret dérogatoire en préparation concernant les crédits syndicaux issus des dernières élections professionnelles. La ministre a confirmé que les CT ministériels de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche seraient prochainement consultés pour avis.

Laïcité
Sur la laïcité, la ministre a donné acte à la délégation que la participation à tous les niveaux aux assises de l'École et de ses partenaires pour les valeurs de la République ne saurait revêtir aucun caractère obligatoire pour les personnels.
 
La délégation FO a confirmé son inquiétude sur « l’enseignement des religions à l’école », sur « l’enseignement laïque des religions à l’école », sur « l’enseignement laïque du fait religieux à l’école », cette dernière formule ayant la préférence de la ministre qui a confirmé les propos du Premier ministre concernant la laïcité dans les universités et le respect des franchises universitaires.
Pour la ministre, les 11 mesures soumises à la discussion des assises ne constituent que de premiers éléments de réponse. Il ne s’agit pas de faire le procès de l’école. La délégation FO a confirmé son opposition à la mise en place de la réserve citoyenne et à la mise en place d’une laïcité à géométrie variable d’un établissement à l’autre.

Enseignement supérieur
Les questions de l’enseignement supérieur ont été abordées. Nous avons demandé qu’un dialogue régulier soit rétabli avec les organisations syndicales. Nous avons des dossiers à présenter, des revendications à formuler. La ministre et son directeur de cabinet ont annoncé l’ouverture très prochaine de discussions, auxquelles la CPU sera associée avec la DGRH sur des thèmes précis qui nous seront communiqués.
Le dossier de l’IUT de ST Denis a été abordé. La ministre a répondu positivement à notre demande qu’il soit répondu rapidement à la demande de protection fonctionnelle formulée par notre collègue au président de l’université. La ministre nous a indiqué que le rapport des IGAENR le concernant ne serait pas publié et que les fuites de ce rapport dans la presse ne sont pas le fait de son administration.

Enseignement professionnel
La délégation FO a insisté pour qu’une audience ait lieu avec les syndicats de l’enseignement professionnel et en particulier avec le SNETAA FO premier syndicat de ce secteur sur les questions de l’apprentissage, des CPC et des conditions du mouvement des PLP.

Assistantes sociales
De même la délégation a insisté pour que les organisations syndicales d’assistantes sociales regroupées dans une demande commune concernant la nouvelle circulaire modifiant leurs missions soient reçues rapidement au ministère. La FNEC FP FO confirme cette demande par un courrier.

Personnels administratifs
Des discussions vont s’ouvrir rapidement concernant la mise en oeuvre du nouveau régime indemnitaire des personnels administratifs avec un calendrier. Nous avons confirmé notre désaccord avec la constitution des groupes de travail ITRF sur la base de la représentativité des CAP. Notre organisation est représentative au CTM nous voulons siéger dans tous les groupes de travail de toutes les académies concernant les ITRF.

Réforme territoriale
En accord avec la ministre et son directeur adjoint de cabinet, nous allons sans délai solliciter une audience spécifique sur les conséquences de la réforme territoriale dans l’éducation nationale tant du point de vue de personnels que des missions et du fonctionnement à tous les niveaux de l’institution scolaire et de ses services déconcentrés.
 
 
 
Montreuil, le 18 mars 2015.



jeudi 5 mars 2015

L’AUSTERITE CA SUFFIT ! JEUDI 9 AVRIL : grève nationale interprofessionnelle à l’appel des confédérations FORCE OUVRIERE, CGT et de SOLIDAIRES … (la FSU appelle également)

Les confédérations syndicales FO, CGT, et de Solidaires appellent tous les salariés du public et du privé à se mettre en grève le jeudi 9 avril pour s’opposer au pacte de responsabilité, à la politique d’austérité, à la réforme territoriale et à la loi Macron. A cette étape, la FSU vient de décider d’appeler à y participer.

Le gouvernement reste sourd aux revendications des salariés !

Depuis des semaines, depuis des mois, les enseignants se mobilisent pour l’abrogation des décrets sur les rythmes  scolaires,  contre  les  suppressions  de  postes  et  d’écoles  entières,  contre  les  remises  en  cause statutaires (annualisation des remplaçants) liées à la loi de refondation de l’école.

Depuis  des  mois,  ils  se  mobilisent  comme  le  font  les  salariés  du  public  et  du  privé  dans  leurs  secteurs respectifs : par exemple, les employés de la Sécu qui combattent pour le maintien des emplois, les cheminots qui  s’opposent  à  la  réforme  ferroviaire,  les  salariés  du  privé  qui  s’opposent  aux  plans  de  licenciement,  à  la flexibilité, à la précarité, et revendiquent des augmentations de salaires…

Le seul moyen de nous faire entendre, c’est donc la grève interprofessionnelle dans le cadre des revendications de l’appel national lancé par FO, CGT et Solidaires.

NON au pacte de responsabilité et ses 50 milliards d’économie

•  qui veut dire après 5 années de blocage des salaires et traitements,  la poursuite du gel du point d’indice pour 2 ans au moins pour tous les fonctionnaires ;
•  qui implique, pour les enseignants du 1er degré, la stagnation des indemnités de toutes sortes (l’ISSR, le refus  d’augmenter  l’ISAE  de  400  à  1 200  €  immédiatement,  le  blocage  du  taux  de  passage  à  la  Hors Classe …) ;
•  qui signifie des centaines de fermetures de classes et d’écoles comme à Châlon-en-Champagne où les élus annoncent la suppression de 8 écoles sur.31 ;
•  qui  signifie  le  refus  de  recruter  les  listes  complémentaires  pour  combler  les  milliers  de  postes  de remplaçants manquant actuellement ;
•  qui  impose  l’embauche  d’enseignants  contractuels  (déjà  450  en  Seine-Saint-Denis)  en  lieu  et  place  de fonctionnaires titulaires.

NON à la réforme territoriale qui aboutit à :

•  transformer la République une et indivisible en une République de territoires ;
•  éclater l’Ecole publique en une mosaïque d’écoles autonomes ;
•  menacer directement le statut d’enseignant fonctionnaire d’Etat ;
•  pérenniser les décrets Peillon-Hamon sur les rythmes scolaires aboutissant à la désorganisation et à la territorialisation des écoles, et consacre le fait que les enseignants soient placés sous la tutelle directe des élus locaux et des groupes de pression ;
•  instaurer des protocoles académiques pour les missions des directeurs contre le cadre national du décret de 1989.

OUI à la défense des services publics d’Etat et du statut de fonctionnaire d’Etat, ce qui dans le 1er degré signifie :

•  NON à l’annualisation des Obligations de Service des titulaires – remplaçants et de tous les personnels ;
•  NON à  la  loi  de  refondation  de  l’école  qui  organise  les  remises  en  cause  statutaires  (psychologues scolaires...)

NON à la loi MACRON
qui banalise le travail du dimanche, facilite les plans de licenciements et remet en cause les tribunaux de prud’hommes.

ÇA SUFFIT, IL FAUT QUE ÇA CESSE ! LES ENSEIGNANTS N’EN PEUVENT PLUS !
LES REVENDICATIONS DOIVENT ETRE SATISFAITES
Le SNUDI-FO appelle tous les enseignants, tous les EVS à être tous en grève le 9 avril pour répondre à l’appel de FO, CGT, Solidaires.
Il invite tous les personnels à se réunir dans les  écoles, dans les RIS… pour décider la grève et établir
leurs cahiers de revendications :
►  retrait du pacte de responsabilité et de la loi Macron ;
►  création de tous les postes nécessaires (classes, remplaçants, RASED …) ouverture immédiate de
la liste complémentaire pour pourvoir tous les postes de remplaçant vacants ;
►  abandon  de  la  réforme  territoriale  et  abrogation  des  décrets  Peillon-Hamon  sur  les  rythmes
scolaires ;
►  arrêt des remises en cause des garanties statutaires des personnels ;
►  augmentation immédiate des salaires, de l’ISAE et du taux d’accès à la hors classe.

Pour un calendrier scolaire national de 36 semaines, et pas une de plus ! Force Ouvrière demande le report de la rentrée scolaire au 1er septembre 2015

Tout au long de l’année 2013/2014, la FNEC FP FO, avec les personnels, a multiplié les interventions en direction du ministre pour que la rentrée 2014/2015 ait lieu le 1er septembre pour les enseignants et le 2 septembre pour les élèves.

Tout au long de l’année le ministre a tenté de se justifier en expliquant que la rentrée des enseignants le 29 août 2014 correspondait à la récupération de la journée de prérentrée travaillée mais hors de la présence des élèves.

FO lui a opposé le fait que la prérentrée était une journée travaillée, partie intégrante de l’année scolaire, qui ne justifiait donc aucune récupération.

FO lui a opposé l’article L521-1 du code de l’Education qui prévoit : «L’année scolaire comporte trente-six semaines au moins réparties en cinq périodes de travail, de durée comparable, séparées par quatre périodes de vacance des classes.(…)», et en aucun cas une année scolaire définie en un nombre de jours, annonciatrice d’une annualisation qui ne dit pas son nom.

A force de pétition et d’interventions sous des formes diverses, FO a obtenu du ministre qu’il reconnaisse enfin le bienfondé de cette demande et rétablisse la rentrée des enseignants le 1er septembre 2014.

Le problème est posé à nouveau pour la rentrée 2015 : la ministre doit décider de déplacer la rentrée des enseignants du 29 août au 1er septembre!

Par ailleurs, la ministre vient d’annoncer l’ouverture de discussions sur le calendrier scolaire au motif que le découpage du territoire national en 13 grandes régions imposait des modifications. La FNEC FP-FO tiendra les personnels informés de la décision de la ministre.
 
 
Pétition

Les soussignés s’adressent à la ministre pour lui demander :
 
  • le maintien d’un calendrier national unique pour les écoles,les collèges et les lycées intégrant le rythme 7/2
  • le report de la rentrée des enseignants du 28 août 2015 au 1er septembre2015
  • le respect du Code l’éducation qui fixe la durée de l’année scolaire à 36 semaines
  • de renoncer à une deuxième journée de prérentrée
 
 
(Cette pétition a été envoyée dans vos écoles. Nous contacter (snudifo57@gmail.com ) si vous ne l'avez pas reçue.

Formation M@gistère : les CHSCT doivent être saisis, le dispositif suspendu

La formation ne correspond pas aux attentes et aux besoins des enseignants

C’est la confiscation de la formation continue des enseignants par le ministère pour imposer une pédagogie officielle. Le libre choix des enseignants de choisir sa formation disparait : finies les nimations qu’on voulait faire dans des niveaux différents de celui de la classe dans laquelle on enseigne, fini le choix des disciplines, finies les échanges entre collègues pour échanger nos compétences…

Elle met en place un dispositif d’auto évaluation

Avec ce dispositif, des enseignants sont sommés de préparer des séances types rendues publiques, qui débouche sur des critiques publiques et une auto-évaluation, non prévue par la réglementation, très éloignée de l’objectif de formation affiché.
Le ministère entend utiliser M@gistère comme un nouveau moyen d’évaluation des PE. Il est en effet prévu « un suivi et une validation des acquis » de la formation et « l’IEN doit faire le lien entre l’activité de formation et les effets dans la classe ». Nul ne doute que l’IEN se servira de l’auto-évaluation pour le rapport d’inspection.

L’absence de confidentialité lors des connexions internet est une nouvelle pression exercée sur les enseignants

L’affichage du nom du collègue, le temps écoulé depuis sa dernière connexion, les messages qu’il écrit distribués dans les boîtes professionnelles des autres collègues… autant de pressions portent atteinte à la liberté pédagogique individuelle des Professeurs des Ecoles reconnue dans le statut. Autant de situations qui peuvent culpabiliser et fragiliser certains enseignants.

M@gistère impose des heures de travail informel non comptabilisées

Par ailleurs, en fonction des compétences des uns et des autres en TICE, le parcours peut s’avérer bien plus long que les 9 heures prévues dans le module. De plus, les enseignants sont convoqués de plus en plus fréquemment à des réunions concernant l’utilisation de M@gistère. Il en résulte un allongement du temps de travail en dehors du temps imparti par la circulaire de février 2013 sur les 108 heures.
Le SNUDI-FO s’adresse à la ministre pour demander la suspension immédiate de la mise en place de M@gistère.
Il demande que les CHSCT à tous les niveaux soient saisis. Il invite les syndicats départementaux à intervenir en ce sens auprès des autorités académiques.