Depuis
des mois, le SNUDI-FO dénonce le caractère destructeur des décrets
Peillon/Hamon pour le statut de fonctionnaire d’Etat des
enseignants et tous leurs méfaits ; depuis des mois les enseignants,
les agents territoriaux sont mobilisés pour exiger l’abrogation
des décrets Peillon/Hamon.
Depuis
la rentrée,
la
réalité est pire que nos craintes
La
nouvelle ministre N.Vallaud-Belkacen vient de vanter «les
bienfaits incommensurables pour les apprentissages»
de la réforme. La réalité dans les écoles est tout autre.
Les nouveaux
rythmes scolaires, c’est le désordre :
-
pour les élèves qui subissent la confusion entre scolaire et
périscolaire et la fatigue,
-
pour les parents confrontés aux horaires différents chaque jour,
aux activités inexistantes ou insignifiantes et de surcroît
payantes,
-
pour les personnels avec le mercredi travaillé à leurs frais, le
PEDT, la réquisition des salles de classe et du matériel
pédagogique pour les activités périscolaires…
Comme
FO l’explique depuis deux ans, les décrets Peillon/Hamon sont
une arme de guerre contre nos garanties statutaires et le processus
s’accélère :
Le
23 août :
publication du décret qui supprime la limite des 24 heures
d’enseignement hebdomadaires pour les remplaçants et des collègues
sur des postes fractionnés. Des DASEN indiquent ne pouvoir garantir
la récupération des heures faites au-delà des 24 heures.
Mi
septembre :
en Seine-Saint-Denis, en Haute-Loire… le DASEN organise des
formations communes enseignants/animateurs.
Le
16 septembre
à Cergy, préfecture du Val d‘Oise, le maire entend faire signer
aux écoles une convention
pour
organiser le nouveau «Service
Public de l’Education» dont
la charte serait le «cadre
réglementaire commun et
partenarial
et
«la
base d’engagement réciproque»,
qui se substituerait en partie à
l’Education
nationale !
Début
octobre
dans le Tarn, le Territoire de Belfort… les ATSEM sont
convoqués à la consultation sur les nouveaux programmes dans
le cadre de l’école du socle !!
Dans
ces conditions, combien de temps faudra-t-il pour que ces
«rapprochements» conduisent à la fin de nos droits alors que la
ministre de la fonction publique indique vouloir aller vers «un
statut d’emploi transfonction publique» ?
Ces
initiatives s’inscrivent parfaitement dans les objectifs fixés
par la ministre de la Fonction publique au conseil des ministres du
27 août à savoir «donner
un cadre aux métiers communs entre l’Etat et les collectivités»
- «mutualiser les formations»
pour avancer vers «un
statut d’emploi transfonction publique».
Dès
le 7 octobre, la ministre de la fonction publique ouvre des
discussions avec les fédérations de fonctionnaires sur «l’avenir
de la Fonction publique»
.
La
ministre reste sourde…
A
Marseille le 24 septembre, plus de 500 enseignants et personnels
territoriaux se sont rassemblés
devant la préfecture. Une délégation a été reçue par le préfet
qui n’a apporté aucune réponse aux problèmes et questions
soulevés.
Déjà
le 15 septembre la ministre n’avait apporté aucune réponse à la
FNEC FP FO
De
Arras à Lyon, de Rennes à Bordeaux en passant par Paris, dans les
zones rurales comme dans les villes les mêmes décrets produisent
les mêmes effets.
….
le SNUDI-FO prendra ses responsabilités
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